Mieux comprendre les approches trans affirmatives pour lutter contre la transphobie
Ces derniers mois, un débat crucial autour de la place qu’occupe la transitude dans le milieu de l’éducation semble avoir gagné en visibilité dans l’espace public. Au cégep, étant un lieu où le personnel enseignant s’inspire fréquemment de l’actualité pour réfléchir leur cours, la question de l’identité de genre risque donc de s’y retrouver. En outre, de nombreuses disciplines au collégial doivent former le personnel technique à travailler avec des jeunes trans et non-binaires.
Une approche fréquemment privilégiée en Amérique du Nord est l’approche transaffirmative, telle que définie par Keo-Meier et Ehrensaft (2018). Cette approche vise à soutenir, de façon non pathologisante, l’expression de l’identité de l’identité de genre tout au long du développement des individus. L’approche nous invite à réévaluer nos construits sociaux relatifs l’identité de genre, que ce soit dans nos rôles d’enseignant-es ou d’intervenant-es. Les principes promus par Keo-Meier et Ehrensaft (2018) sont : le rejet de la pathologisation de l’identité de genre, le respect de la diversité culturelle du genre, le fait de penser l’identité de genre dans sa complexité biopsychosociale, le fait de comprendre le genre en dehors de sa binarité et l’Idée de concevoir les problèmes de santé mentaux comme étant le résultat d’une discrimination systémique.
Ce midi-conférence a pour objectif de familiariser le personnel enseignant avec les fondements de cette approche sur le plan psychosocial. Lou-Ann Morin (elle), enseignante au département de psychologie du Collège Maisonneuve, animera une discussion avec Isabelle Borduas (elle), sexologue psychothérapeute qui utilise cette approche dans sa pratique, ainsi qu’avec Charles-Antoine Thibeault (il), doctorant en service social à l’Université de Montréal.
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